Une journée classique au boulot

La journée a plus ressemblé à une journée de travail normale qu’à un empilement de problèmes à résoudre. Ouf !

En ce moment, je travaille sur des présentations sur deux cours différents. Il s’agira d’élèves d’une école, et à qui je vais présenter une rapide petite histoire de l’informatique d’un coté, et d’un autre, un cours sur la blockchain. Ces cours ont lieu bientôt, et il me faut être efficace.

D’expérience, écrire les pages d’une présentation pour un cours de plusieurs jours peut être assez long et laborieux. Et si je veux aller plus vite, il m’est indispensable d’avoir une méthode, d’avoir un processus que je suis. J’essaie autant que possible de libérer mon cerveau de choses que je peux écrire dans une application ou dans un carnet. Et du coup, j’ai la démarche suivante:

• Un plan. À partir du contenu attendu par le client, je fais un plan approximatif. Le plan n’a pas besoin d’être parfait, il doit juste reprendre ce que le client attend. L’idéal est de faire des parties qui s’enchainent logiquement.

• Des chapitres. Ce plan me permet de construire un ensemble de chapitres pour le cours. Si il y en a trop, aucune importance pour le moment. Les chapitres sont juste là pour structurer l’écriture. Certains resteront après la réalisation, d’autres vont disparaître.

• Partir d’un existant. Comme je ne veux pas non plus passer des heures à créer une présentation à partir de rien, et au final avoir des pages qui ne se ressemblent pas, dans lesquelles il n’y a pas de cohérence, je prends en général un template de présentation. La plupart des logiciels de présentation en ont, mais on peut aussi en acheter sur différents sites.

• La structure. À partir de la présentation vierge, je fais juste des pages d’entête de chapitres. Donc si mon plan me donne 8 chapitres, je fais 8 pages avec le titre et le numéro du chapitre.

• Les idées. Maintenant que j’ai ce plan, je fais un premier passage dans lequel je mets juste une page blanche dans chaque chapitre. Et sur cette page, je note tout ce que ce chapitre m’inspire comme idées. Je fais des points séparés, mais certains vont préférer faire des phrases ou mettre des images.

• L’illustration. Maintenant que j’ai une vague idée du contenu de la présentation, je reprends chaque page de chapitre. Et je vais chercher un GIF pour chacune d’entre elle. Ça paraît un peu inutile vu comme ça, mais j’ai remarqué que ça me permet d’affiner l’idée de ce que je vais écrire dans le chapitre, et donner un ton à la présentation. En plus c’est marrant et motivant à faire.

• Premier contenu. Maintenant que j’ai un premier jet, je reprends les pages d’idées, et je les découpe, une page par idée. Je ne fais pas encore la page, je mets juste l’idée dans la page, et j’organise les autres idées pour qu’il y ait une logique. Et ça me permet d’avoir une bonne vision de ce à quoi va ressembler la présentation. C’est également à cette étape que je réorganise un peu les idées, ou que je change les chapitres. Car la logique du contenu est présente.

• La mise en forme. C’est la partie la plus longue. Cette fois j’utilise le template de la présentation pour donner une forme et une structure à chaque idée. Évidemment, je ne me restreins pas à faire une page par idée. Si j’ai besoin de plusieurs pages pour l’exprimer clairement, je le fais en plusieurs pages, avec, autant que possible, des exemples.

Une fois que j’ai un premier jet, je laisse passer au moins une journée avant de revenir dessus. Et je fais quelques adaptations, des choses qui ne sont pas claires, qui ne sont pas à la bonne place ou dans le bon chapitre. Et je sais que tant que je n’ai pas donné la présentation 2 ou 3 fois, je n’ai pas trop de recul, mais au moins j’ai un contenu utilisable.

 

Une petite pause

Ces dernières nuits je ne dors pas très bien. Comme je passe ma journée assis à mon bureau, je pense que l’absence de fatigue physique joue un rôle sur ce manque de qualité de sommeil. Il faut dire qu’en temps normal, je marche, je donne des formations en présentiel, et je m’investis dans ces formations. Les gens qui me connaissent dans ce contexte peuvent en attester. Et à la fin de la journée, avec en général autour de 10km parcourus mesurés sur la montre ou le téléphone, je suis un peu fatigué physiquement.

Du coup, aujourd’hui, alors que j’aimerais avancer dans l’écriture de mes présentations et préparer mon live de ce soir, je me force à sortir le vélo elliptique et à en faire pendant 30 minutes. Avant une bonne douche !

 

 

 

Mercredi c’est twitch !

Il me faut un sujet radio hebdomadaire. Et comme je n’ai pas reçu le matériel que je voulais montrer, je suis un peu sans matière pour ce soir. Et totalement par hasard, je suis tombé sur la photo d’un avion et des antennes placées dessus. Du coup, je me dis que ça ferait une bonne vidéo, d’explorer les antennes présentent sur un avion moderne et de regarder à quoi elles servent. J’ai quelques notions, mais la plupart d’entres elles ont un rôle que je ne connais pas. C’est un bon moment d’apprendre ça du coup !

L’après twitch

Je finis mes live vers 23h30 environ. Mais je n’arrive pas à aller me coucher. Les nuits qui suivent les lives sont en général agitées pour moi. Je revis des explications, je cogite dessus. Bref, difficile de m’endormir avant 1 ou 2h du matin après un live. Heureusement que j’ai fait un peu de sport avant, la fatigue physique va ralentir un peu ce temps pré-sommeil.

Et ça fait une journée bien remplie !