Journée vidéo
On est le 6 Novembre. Et dans mon agenda j’ai noté que c’était un anniversaire technologique. Et que je voulais faire une vidéo sur le sujet. D’habitude j’ai un peu plus de marge de manœuvres, mais la période est vraiment chargée. Je souhaite donc sortir une vidéo aujourd’hui, sur la signature du contrat qui a permis à Microsoft de fournir ls MS-DOS pour la sortie de l’IBM-PC.
Les recherches
J’ai déjà fait des recherches sur le sujet c’est à dire que j’ai déjà trouvé de la documentation pour savoir quoi écrire. Cette fois la démarche a été légèrement différente de d’habitude. En gros, je fais mes recherches de la façon suivante:
- Recherches sur un moteur de recherche du sujet à rechercher
- Sélection d’articles qui semblent être en lien dans un nouvel onglet
- Recherche du même sujet sur Wikipedia
- Lecture des pages du sujet
- Recherches dans les sources Wikipedia pour compléter ma recherche
Cette fois j’ai donc une vingtaine d’onglets ouverts sur le sujet dans mon navigateur. Avant même de les perdre je vais les sauvegarder dans une page dédiée au sujet dans mon Notion. Une fois que c’est fait, on passe à la partie lecture. Pour ça:
- Je sauve chaque article avec un minimum de contenu dans un carnet sur Evernote
- Je lis les pages sur Evernote, c’est plus pratique que de les lire directement sur le site web
- En même temps, je note des points intéressants dans la page sur Notion. J’avais l’habitude de n’utiliser que Notion, mais d’avoir les deux fenêtres en même temps est nettement plus pratique.
- J’essaie de regrouper les notes des différents articles qui parlent de la même chose ensemble
L’écriture
Cette fois c’est plus linéaire maintenant que j’ai en tête (et sous forme de notes) le contenu que je veux créer. Je suis 100% avec Notion cette fois, et ça ne me satisfait pas totalement, mais ça fonctionne déjà pas mal.
Pour avoir une histoire pas trop bancale, il faut faire un peu de « story telling ». J’ai encore énormément de progrès à faire là dessus, mais j’ai commencé à utiliser ces techniques. Déjà, je sais qu’il faut un début. Un moment qui présente le contexte ou la situation. Après, on aura tout le déroulé de l’histoire. Et enfin il faut faire une fin. Un élément qui clos l’histoire.
J’ai trouvé que de décrire une histoire dans laquelle se pose un problème fonctionne bien. Alors j’essaie de faire ça. J’expose un problème, et les péripéties pour parvenir à le résoudre. Mais de toutes façons, l’histoire que j’ai cette semaine est tellement riche que ça devrait être simple à faire.
Alors je me lance. Et je commence un peu toujours de la même manière. Et ça met mon cerveau dans le mode création. Après je raconte l’histoire en l’écrivant. Je ne m’occupe pas des répétitions, des fautes de frappes ou d’orthographe, je verrai ça plus tard. J’écris au kilomètre. J’ai souvent besoin de retourner voir quelques détails sur Internet.
La phase suivante est la relecture. Je corrige quelques fautes, j’essaie de virer le maximum de répétitions ou de maladresses. Et je relis le texte à haute voix. Jusqu’à ce que je trouve le contenu suffisamment correct. Il n’est pas parfait. Mais assez bon pour être publié.
Le tournage
Maintenant que j’ai mon texte, je le copie colle sur un téléphone Android connecté à une souris Bluetooth. Je mets en place mes lumières, les caméras et le son. Je mets mon téléphone dans le prompteur et je le fixe sur la caméra principale. Je vérifie si je peux faire dérouler le texte facilement avec la molette. Tout est ok.
Je démarre alors l’enregistrement audio, les caméras, et je fais un clap pour synchroniser le tout. Sinon je n’ai pas de repère pour aligner le son avec les images plus tard. Et je débite mon texte. J’essaie d’éviter trop de répétitions pour ne pas galérer pendant le montage.
Le montage
Tout est dans la boite. Je regroupe donc tous mes rushes (c’est comme ça qu’on appelle les images et le son d’origine non montés) dans le même répertoire et j’importe le tout dans Final Cut Pro puisque c’est le logiciel de montage que j’utilise. Et là, au boulot, c’est la partie la plus longue à faire.
- Le first cut. Je regarde tous les rushes, et je coupe les ratés, les répétitions, les moments où je me reprends
- Je recommence maintenant que j’ai éliminé tous les ratés et les pauses. Et je peaufine les enchainements, notamment au niveau du son
- J’ai l’essentiel de monté. Je vais pouvoir ajouter les illustrations et compagnie. Aujourd’hui, j’ai sauté cette étape, il était déjà 18h30…
- J’exporte le son pour faire quelques réglages (le Loudness, un filtre passe haut et un filtre passe bas, parfois un peu d’égalisation, un peu de compression) et je réimporte le son dans Final Cut
- Je fais un export de ma vidéo
Je regarde l’intégralité de la vidéo pour voir si je n’ai pas raté un truc.
L’envoi sur Youtube
Cette fois tout est bon, je peux envoyer la vidéo sur YouTube. En même temps, je vais faire la vignette. J’utilise soit Spark de Adobe, soit le site Canva. Je trouve des images pour faire la vignette, et du texte. Quand elle est prête, je n’ai plus qu’à faire la description et à publier la vidéo !
Pour l’annoncer je fais un message posté à la fois sur Twitter, Facebook et LinkedIn. J’utilise le site Buffer pour ça.
Et… voilà ! J’ai pu me préparer un truc à manger et souffler un peu. J’y ai passé la journée ! Mais la vidéo est en ligne. Il me reste à faire… l’enregistrement pour le podcast ! On verra ça ce week end…